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Jay DeFeo / Rebecca Warren / Matthew Lutz-Kinoy / Pierre Keller 2018 à Dijon - Cote-dor / Foxoo
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FranceCôte-dor
Source : #26499 Publié le 31/01/18 | Vues : 205

Jay DeFeo / Rebecca Warren / Matthew Lutz-Kinoy / Pierre Keller 2018 à Dijon / Cote-dor

Evènement passé.

Du 3 février au 20 mai 2018 à Dijon.

JAY DEFEO "The Ripple Effect"
Featuring: Trisha Donnelly, Sam Falls, Rachel Harrison, Wyatt Kahn, Ron Nagle, Gay Outlaw, Tobias Pils, R. H. Quaytman, Ugo Rondinone, Bosco Sodi, Oscar Tuazon
Jay DeFeo était une figure centrale de la célèbre communauté Beat de San Francisco. Elle grandit dans la région de la baie de San Francisco, reçut sa formation artistique à Berkeley et fut diplômée des beaux-arts en 1951. A cette occasion, l'université lui alloua une bourse qu'elle utilisa pour voyager en Europe et en Afrique du Nord entre 1951 et 1952. Elle séjourna à Paris et à Florence, où elle créa son premier ensemble d'oeuvres de maturité. A son retour aux Etats-Unis en 1953, Jay DeFeo devint une figure célébrée au sein de la célèbre communauté d'artistes, de poètes et de musiciens de jazz de San Francisco. Elle travailla avec des matériaux non conventionnels pour explorer la sculpture, le dessin, le collage et la peinture dans leurs définitions les plus larges. En 1958, elle commença à travailler sur ce qui, selon elle, était « une idée qui comportait un centre » ; près de huit ans plus tard, en 1966, elle acheva "The Rose", une oeuvre monumentale créée avec tant de peinture à l'huile que l'artiste la qualifia de « mariage entre peinture et sculpture ».
Jay DeFeo est née en 1929 à Hanover, New Hampshire, Etats-Unis et décédée en 1989 à Oakland, CA.

REBECCA WARREN "Tout Ce Que Le Ciel Permet"
« Tout Ce Que Le Ciel Permet » est la traduction de « All That Heaven Allows », au sens propre comme au sens figuré. Rebecca Warren a d'abord pensé l'exposition pour la Tate St Ives en Angleterre. Un dernier pan de terre avant la mer qui évoque selon ses mots, et comme le film de Douglas Sirk dont elle a emprunté le titre, « la liberté et la limitation ». En passant à l'est et dans les terres, l'exposition recompose un ensemble d'oeuvres qui racontent comment Rebecca Warren associe l'histoire de la sculpture à la sienne, la tradition au quotidien, le sérieux à la frivolité, la maîtrise au déséquilibre. Warren se joue avec virtuosité des codes de la sculpture. A l'aide de pompons, de couleurs acidulées et de formes à la fois grotesques et sensuelles, elle hybride ses grands bronzes d'une féminité corrosive. Avec l'argile crue, elle en contredit aussi la permanence.
Des structures en métal qui empruntent au minimalisme et des vitrines où le néon et des petits éléments du quotidien s'agencent en autoportraits mettent sa propre virtuosité à distance, comme pour introduire du récit dans l'expérience de l'exposition. Rebecca Warren trouve toujours le moyen d'intégrer à son oeuvre tout ce qui l'intéresse et l'amuse, générant ainsi un peuple d'objets qui dans un même mouvement virevoltent et s'enlisent.

MATTHEW LUTZ-KINOY
Quand on regarde Matthew Lutz-Kinoy réaliser ses grandes peintures qui figurent (parfois) des personnages mythologiques, c'est un peu comme si cela coulait de source. C'est rapide. Il sait exactement ce qu'il fait et où il va. Pourtant il refuse délibérément de s'enfermer dans un médium. Non par réaction, mais simplement parce que sa curiosité est panoramique. Il aborde constamment de nouveaux territoires. Pour son exposition au Consortium, il présente une série de peintures monumentales en regard avec ses sculptures en céramique.

PIERRE KELLER "My Colorful Life"
Beaucoup d'artistes sont saisis par leurs oeuvres, mais ne saisissent rien de leur époque. Pierre Keller s'est saisi de l'art, celui des autres puis le sien, pour habiter son époque. Aujourd'hui, alors que la distance nous permet de mieux l'apprécier, son oeuvre est l'expression la plus évidente de cette vigilance, une mise en acte d'une pensée toujours en mouvement.
Pierre Keller a commencé de concevoir des images dans les années 1970, à une époque où l'art comme le reste se faisait dans la rue, dans les clubs et les backrooms, dans les endroits les plus louches. Sans plan de carrière ni maîtrise de la technicité, il contribue à produire un art du dévoilement, un récit de soi qui n'avait besoin ni de marché ni de coteries pour dire la meilleure part des hommes, ce monde sensible des corps et des désirs.
Ses nombreuses photographies commentent parallèlement l'histoire contemporaine, un temps qui se situe avant les écrans, avant internet, avant les réseaux sociaux et les bulles spéculatives, avant que les hommes ne troquent leur liberté contre le fantasme de célébrité.
On a souvent dit que ses images étaient «porno», une manière simplifiée de qualifier toute chose qui ne relèverait pas de la nature morte.



Débute à 14H00
37 rue de Longvic, 21 dijon


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